Sur la forme, l’organisation se calque comme annoncé sur celle de la conférence sociale du début de l’été : deux demi-journées de débats encadrées par une allocution d’ouverture du Président de la République et d’un discours de clôture du Premier ministre.
Les intitulées des cinq tables rondes ont par ailleurs été précisés : « Préparer le débat national sur la transition énergétique », « Faire de la France un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité », « Prévenir les risques sanitaires environnementaux », « Financement de la transition et fiscalité écologique » et « Améliorer la gouvernance environnementale ».
Sur le fond, les associations, échaudées par un grenelle de l’environnement aux résultats mitigés, continuent d’afficher scepticisme et prudence. Appelant à plus de transversalité, le Comité 21 regrette ainsi « que les enjeux environnementaux ne soient pas appréhendés simultanément avec les enjeux sociaux et économiques actuels ». La Fondation Nicolas Hulot met elle sur la table cinq mesures d’urgence et douze chantiers de long terme. L’ONG propose la création d’une banque et d’un fonds de transition écologique, un moratoire sur l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels, la rénovation énergétique de 400 000 logements dès l’an prochain, la réduction des subventions à la pollution et la fin de l’artificialisation des sols à l’horizon 2020.
Cinq tables rondes pour négocier la transition écologique
Le gouvernement vient de rendre public le déroulé de la première conférence environnementale du quinquennat qui se tiendra ces vendredi et samedi 14 et 15 septembre.
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