L’agglomération belfortaine accueille depuis la fin avril une vingtaine de stations. Les VLS s’y insèrent dans une offre globale et peuvent être retirés avec la même carte que pour le bus. Attractif, le service ne revient qu’à 2 centimes d’euros la minute d’utilisation. En parallèle, Belfort proposera dès la fin d’année un service d’autopartage, pour 1 euro l’heure et 20-25 centimes d’euros par kilomètre. Environ 200 voitures seront mises à la disposition des habitants. A cette offre bus+vélo+voiture, la collectivité ajoute la possibilité d’un prélèvement automatique en fin de mois : les usagers paient en fonction de leur “consommation” en moyens de transports.
Cette volonté d’inscrire et de greffer les VLS au cœur du réseau existant de transports en commun se retrouve à Dunkerque. Le 13 mai, la communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral a dévoilé son dispositif prévu pour être opérationnel dès la rentrée prochaine. Un premier maillage de 20 stations est prévu. Il sera étendu d’ici l’automne à 31 stations réparties sur tout son territoire, du centre de Dunkerque jusqu’à Malo-les-Bains et Grande-Synthe. Intégré à la délégation de service public (DSP) des transports urbains, le système ne sera pas géré en régie comme à Belfort mais par Transdev, le délégataire qui assure déjà la gestion du réseau de bus.