Le pôle de chimie-environnement, basé en Rhône-Alpes, a recruté 33 nouveaux adhérents en 2012, ce qui porte leur nombre à 263. La moitié d’entre eux participe à un – ou plusieurs – projet de recherche. Côté projets, plusieurs se sont terminés en 2012, notamment Duramat, sur la durabilité des matériaux, Luminosurf, sur de nouvelles surfaces éclairantes à faible consommation énergétique, ou encore Altereco, sur la valorisation énergétique des rejets à basses température. Ce projet est d’ailleurs poursuivi sous la forme d’un projet structurant – le premier pour Axelera – doté d’un budget conséquent de 15 millions d’euros, et financé dans le cadre du grand emprunt. Baptisé Valenthin, il vise la valorisation énergétique des rejets thermiques industriels à basse température – entre 20 et 200 °C. « Avec ce projet structurant, il s’agit de créer une nouvelle filière industrielle. Le potentiel des énergies fatales est de 30 à 40 TWh en France », rappelait Pierre-Henri Bigeard, président d’Axelera, lors du salon Pollutec qui s’est tenu à Lyon du 27 au 30 novembre 2012. Surtout, Axelera travaille ses propositions pour sa feuille de route des trois prochaines années. Le pôle devrait s’ouvrir aux problématiques des collectivités, développer des collaborations à l’échelle européenne, aider ses adhérents à mieux valorisation leurs innovations via le marketing. Une réunion, prévue le 4 décembre 2012 avec Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, devait préciser les axes de cette nouvelle feuille de route, qui sera validée au 2013.