Comme annoncé dans le plan présenté le 12 juillet dernier par le gouvernement, la France doit se doter des moyens d’intégrer dans de bonnes conditions les personnes qu’il accueille durablement sur son sol, qu’il s’agisse de réfugiés mais aussi, plus largement, de tous les primo-arrivants en situation régulière.
“Trop souvent, par le passé, l’accueil des étrangers dont le droit au séjour a été reconnu ne s’est pas accompagné des mesures qui permettent leur pleine intégration dans la société française, que celle-ci soit appréhendée sous l’angle des conditions matérielles ou dans une approche de participation à la vie sociale. Or, les attentes de nos concitoyens sont plus élevées que jamais. Elles sont rendues plus pressantes encore par la situation migratoire en Europe, qui conduit notre pays à accueillir davantage de personnes plus jeunes, moins souvent francophones, parfois plus éloignées du marché de l’emploi”, a expliqué le ministre.
Les orientations de cette refonte doivent, selon la lettre de mission, être arrêtées à l’issue d’une large consultation impliquant notamment des chercheurs et universitaires dont les travaux font référence. Elle doit aussi s’appuyer sur les meilleurs exemples étrangers et donc sur un travail comparatif poussé des politiques conduites par les partenaires de la France en Europe et dans le monde.
Les conclusions d’Aurélien Taché sont attendues au plus tard le 15 janvier 2018.