” La saison des festivals s’achève et le bilan positif est une preuve que la culture est un atout économique essentiel pour notre pays “, a déclaré la ministre. Les nombreux festivals organisés dans les régions ont, en effet, cette année encore, rencontré un important succès auprès du public.
– Festival d’Avignon : 125.000 entrées.
– Au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence : près de 85.000 spectateurs, une fréquentation en hausse de 15 %.
– Les Eurockéennes de Belfort ont dépassé les 100.000 spectateurs.
– Les Vieilles Charrues 188.000 spectateurs
– Les Nuits de Fourvières sont passées de 133.000 à 166.000 spectateurs pour leurs 10 ans.
– Rock en Seine a battu son record de fréquentation avec plus de 110.000 spectateurs.
A cela s’ajoutent de nouvelles opérations exemplaires comme le ” Voyage à Nantes ” qui permet aux habitants de redécouvrir la ville et son patrimoine, et transforme Nantes en une nouvelle destination d’été pour les touristes grâce à la présence de l’art contemporain dans la ville.
Des retombées économiques incontestables
Un bilan que la ministre a tenu à saluer et dont elle a rappelé les répercussions économiques sur les territoires concernés : ” La Culture est un enjeu économique pour tous les territoires car un festival offre aussi l’occasion de redécouvrir une ville, une région, de visiter une exposition ou un patrimoine remarquable, de profiter des capacités hôtelières et de restauration d’un terroir. Les retombées économiques sont réelles : création d’emplois, consommation induite dans l’hôtellerie et sa restauration, rentabilité des infrastructures locales, retombées publicitaires. Les régions et les organisateurs l’ont bien perçu. Les études économiques démontrent que cet impact a un fort effet de levier, évalué entre 4 à 8 pour 1 € investi par la collectivité. “
Selon de chiffres fournis par le Ministère, l’Observatoire des politiques culturelles de Lorraine, calcule par exemple que 1 € de subvention au théâtre du peuple de Bussang pour son festival d’été génère plus de 4 € de retombées économiques pour la Région.
La Chambre de commerce et d’industrie estime pour sa part les retombées économiques de Jazz in Marciac à 7 millions d’euros.
” Cette économie est essentielle aux régions “, a poursuivit Aureli Filippetti. ” Elle participe à l’attractivité touristique des villes et à la visibilité internationale de notre pays. Nous entendons donc poursuivre les partenariats avec les collectivités territoriales qui soutiennent les efforts des nombreuses associations et des bénévoles qui participent à ces événements. Il ne faut pas oublier non plus que les festivals sont aussi des temps de démocratisation, d’apprentissage, d’émancipation individuelle et d’engagement collectif, quelque soit l’âge des participants. “