Devant près de 700 personnes, dont les représentants de l’ensemble des régions françaises et européennes, Jacques Mézard a pris la parole pour préciser d’emblée les attentes de la France pour la future génération des fonds structurels européens (FSE).
Le ministre a rappelé l’attachement de la France à la politique de cohésion et au fait que cette politique bénéficie à l’ensemble des territoires pour qu’ils deviennent plus attractifs car, a-t-il souligné : “il s’agit d’anticiper la mondialisation plutôt que de la subir”.
Le ministre a notamment mis l’accent sur les fractures intra-régionales, qui justifient une approche différenciée par territoires, au travers de “pactes locaux” qui prennent en compte toutes les spécificités locales. Il a également précisé que l’approche thématique devra être centrée sur l’innovation, le numérique et la prise en compte des grands enjeux sociaux et environnementaux.
Enfin, Jacques Méazrd a évoqué des points de vigilance qui doivent guider l’élaboration à venir des futurs programmes, en particulier sur l’effort de simplification dans l’attribution des aides et dans les contrôles. En appelant de ses vœux une action plus lisible et compréhensible par le citoyen des mécanismes européens, il a insisté sur l’adhésion de la France aux valeurs qui fondent l’Union et au respect de l’état de droit.
A l’issue de son intervention, le ministre a eu un entretien avec deux commissaires européens : Marianne Thyssen, commissaire pour l’emploi et les affaires sociales et Corina Crétu, commissaire en charge de la politique régionale.