L’incendie d’origine criminelle, qui a détruit la moitié d’un abattoir dans l’Ain, dans la nuit du 27 au 28 septembre, avait été revendiqué sur un site internet alternatif, les auteurs du texte souhaitant “replacer l’antispécisme dans une optique de conflictualité permanente”.
“Chacun est libre ou pas de manger de la viande, mais on doit condamner ces actes d’une violence inouïe”, s’est inquiété mercredi sur Public Sénat le parlementaire en dénonçant “cette nouvelle forme de terrorisme alimentaire” après un acte criminel antispéciste contre un abattoir dans son département.
“C’est aujourd’hui un enjeu de société très fort, moi je ne veux pas qu’on subisse de nouveaux drames, les agriculteurs sont très en colère, les bouchers également”, a expliqué Damien Abad. “Notre rôle, si cette commission d’enquête aboutit, sera de faire toute la lumière sur la violence de ces activismes et surtout en tirer toutes les conclusions (…) Notre volonté à nous c’est d’apaiser les tensions, de comprendre surtout les enjeux et d’en tirer un certain nombre de solutions.”
La FNSEA a souhaité le 3 octobre lors du Sommet de l’élevage la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les associations anti-viande dont des militants dégradent boucheries et commerces alimentaires.
© Jean-Luc Hauser-Wikicommons