Concrètement, elle aide à 50 % les collectivités pour supprimer les pesticides dans les espaces publics : pour financer des plans de désherbage, des formations, des opérations de communication, des investissements en matériel alternatif à l’usage des pesticides.
L’urgence est là : sur le bassin versant de la Méditerranée, 90% des points de suivi sur les eaux superficielles et 84% sur les eaux souterraines ont été contaminés au moins une fois par une matière active sur l’année 2010. Et 182 captages d’eau potable sont contaminés par les pesticides.
67% de particuliers pour une réduction
Pourtant, les nouvelles communes candidates se font quelque peu désirer, alors que l’agence « attend le plus de projets possibles », nous indique son service communication. Un appel qu’elle espère entendu, d’autant que le premier baromètre de l’opinion sur l’eau, publié par le ministère de l’Ecologie et les agences de l’eau en novembre 2011, révélait que les personnes vivant sur le bassin Rhône Méditerranée étaient 67% à juger « très prioritaire » la réduction de la pollution provoquée par les pesticides. Ce qui est un beau score, même si c’était le plus faible de l’Hexagone (75% en moyenne).