La mission parlementaire conduite par la députée a établi, au terme d’une large concertation avec les élus et les professionnels de la Montagne, un tableau précis des grands enjeux auxquels sont confrontés ces territoires. Sur cette base, elle a formulé des propositions actualisant et complétant la loi Montagne, qui fête ses 30 ans, avec pour but de construire l’avenir des territoires de montagne, d’en préserver l’attractivité et la singularité.
“Le contexte économique, sociétal, environnemental, administratif a connu des modifications majeures depuis trente ans : développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, nouvelles attentes des populations, mouvements successifs de décentralisation, changement climatique constaté, développement des loisirs, raréfaction des financements publics, renchérissement des transports et attente de mobilité renforcée, fragilisation de la biodiversité, perte de contact avec la montagne, étalement de l’habitat et raréfaction du foncier… “, constatent les députées.
Leurs propositions, “dont aucune n’inclut d’augmentation de nature fiscale”, précisent-elles, visent à prendre en compte les problématiques de tous les types de montagne :
– la montagne urbanisée,
– la moyenne montagne industrielle et agricole,
– la montagne résidentielle ou touristique sans oublier la montagne naturelle et non aménagée.
Le Premier ministre souhaite qu’à partir de ce rapport, et en partenariat avec les acteurs de la Montagne, le Gouvernement présente une nouvelle feuille de route pour la reconnaissance de la Montagne. Le Conseil national de la Montagne sera ainsi réuni, autour du Premier ministre, le 25 septembre prochain à Chamonix pour débattre de ces propositions et présenter les réponses concrètes que le Gouvernement souhaite apporter.