“La création de cette commission d’enquête fait bien évidemment suite aux scandales dans les abattoirs d’Alès et du Vigan (Gard) révélés par l’association de défense des animaux L214”, explique le député Olivier Falorni, apparenté au groupe des radicaux de gauche, dans sa proposition de résolution.
“Chevaux découpés encore vivants, moutons violemment jetés au mur, bovins suspendus par une patte et agonisants pendant la saignée, porcelets mal étourdis et conscients sur la chaîne d’abattage. Autant d’actes de cruauté ignobles, perpétrés avec sadisme et amusement, que l’association dénonce mais elle pointe également un matériel défaillant, un personnel incompétent, des vétérinaires absents”, souligne le député de Charente-Maritime.
Onze ONG de défense des animaux avaient réclamé fin février la création d’une telle commission dans une lettre adressée au Premier ministre Manuel Vals, quelques jours après la révélation de mauvais traitements dans l’abattoir, certifié bio, du Vigan, fermé le 23 février à titre conservatoire. Quatre mois auparavant, une affaire similaire avait déjà été révélée par L214 dans un abattoir municipal d’Alès, également fermé depuis.
La création d’une commission d’enquête parlementaire devra faire toute la lumière sur ces agissements et être une force de propositions pour garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et du respect de l’animal.