Trois ans après son arrivée à la tête de l’APVF, Christophe Bouillon en a été réélu président, lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu ce 22 octobre. L’association plus que trentenaire, qui défend les petites villes (1 200 communes adhérentes) auprès des pouvoirs publics français et européens, en a profité pour faire évoluer ses instances et sa gouvernance. Un tiers des membres de son conseil d’administration est renouvelé.
L’ancien maire de Saint-Flour (Cantal) Pierre Jarlier, qui en était le président délégué, ne s’est pas représenté et en devient président d’honneur dans la foulée de Martin Malvy, qui a fondé l’association, et du député-maire Olivier Dussopt, devenu depuis ministre délégué aux comptes publics. C’est le sénateur Loïc Hervé, conseiller municipal de Marnaz (Haute-Savoie, 5 300 habitants), qui prend la relève de Pierre Jarlier. Pas de nouvelle tête, en revanche, pour la première vice-présidence, assurée par le maire de Wittenheim (Haut-Rhin) Antoine Homé. Une nouvelle maire, Estelle Bomberger-Rivot, qui a remporté le fauteuil à Nogent-sur-Seine (Aube), devient la secrétaire générale.
Cette matinée succédait à une non moins sérieuse et traditionnelle journée consacrée, la veille, aux finances locales et au projet de loi de finances (PLF) pour 2021, dont les crédits tendent à s’imbriquer avec ceux du plan de relance. Pour les deux, l’APVF a fait entendre sa voix et pris notamment position sur les impôts de production. En édito de son magazine, Christophe Bouillon soulignait que « sans relance et sans confiance des territoires, et de leurs élus, ce plan de relance ne pourra réussir ». Il invitait aussi les nouveaux élus intéressés par « Petites villes de demain », le programme national lancé en début de mois dans la commune dont il est le maire (Barentin, Seine-Maritime, 12 300 habitants) – à « se manifester sans tarder auprès des préfets de leur département ».