Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente du C40, et onze autres maires de villes-monde, se sont engagés lundi à ce qu’une part importante de leurs territoires devienne une “zone à zéro émission d’ici 2030”.
Pour atteindre cet objectif, ils prévoient de “réduire le nombre de véhicules” en circulation dans les rues “en commençant par les plus polluants”. Ils montreront la voie “en acquérant uniquement des véhicules à zéro émission pour les flottes municipales” et en développant les alternatives pour les citoyens et les entreprises, notamment “le transport public et partagé”, “le cyclisme” et “la marche”.
Ils prévoient par ailleurs de “collaborer avec les fournisseurs, les opérateurs de parc automobile et les entreprises pour accélérer le passage aux véhicules à zéro émission et réduire le kilométrage parcouru par les véhicules dans nos villes”. Ils rendront compte, “publiquement tous les deux ans”, des progrès réalisés en la matière.
Les villes premières signataires de cet engagement sont Auckland, Barcelone, le Cap, Copenhague, Londres, Los Angeles, Mexico, Milan, Paris, Quito, Seattle et Vancouver. Elles représentent près de 30 millions d’habitants. D’autres villes envisagent d’ores et déjà de rejoindre cette démarche.
Elles sont soutenues par Tokyo, une métropole modèle qui s’est engagée dès 1990 dans ce domaine. Aujourd’hui, seul 1% des véhicules qui circulent sur son territoire sont à motorisation diesel.